L’ère du temps.
On est dans un temps. Un temps de valorisation du DIY. Un temps de valorisation du fait maison. Du fait main. Du local. Du « je sais ce qu’il y a dans mes bouteilles ». On est dans un temps où l’on veut savoir. Où on sait faire. Où les infos circulent. À la vitesse d’un mouton de poussière. Ça a du bon. Vraiment. Mais il y a un côté sombre à tout ça. Parlons-en.
Changer d’air.
Je vais y aller. Honnêtement. Depuis un temps. Un bon moment. On se faisait une fierté. De tout concocter. De tout réaliser. Ou presque. On se relevait les manches. Durant les après-midis de nos dimanches. Pour cuisiner. Des produits à récurer. Des pâtes à brosser. Pour la maison. Du sous-sol au salon. Pour la famille. La ménagerie. Tout ce qui fourmille. Tout ce qui grapille. Tout ce qui se salit. Plus vite qu’on le dit. Et puis…
Du balai.
Puis. On s’est essoufflé. C’est vrai que c’est pas long. Pour la majorité. Mais une fois additionné. On pouvait y passer des journées. De la lessive au dentifrice. Du liquide à vitre au nettoyant de cuvette. Sans compter les commandes de matières premières. Les essais. Et les erreurs. Parce que trouver une recette sur Pinterest. Ça ne garantit pas le reste. Ça finit par prendre du temps. Pis le temps, c’est aussi de l’argent. C’est notre présent. Qui s’envole au vent. Qu’on le veuille ou pas. Alors. Faire du ménage dans sa maison. C’est bon. Mais si on n’en fait pas dans sa vie. On passe à côté de l’essentiel. Je vous le garantis.
Des compromis.
Alors. Mon chum et moi. On s’est assis. On s’est regardés la vie. Puis on s’est dit. Que le temps est compté. Que les heures se font rares. Trop rares pour les gaspiller. À faire des trucs. Qui ne nous font pas tripper. On a réalisé. On a pris le temps. De lister. D’inventorier. Ce qui composent nos journées. Ce qui occupent la maisonnée. Puis on a pris une décision. Qui pourrait avoir des allures de rebond. De retour en arrière. On a pris la décision. Que ce que nous ferons. Nous le ferons par passion.
On a choisi.
On a choisi. Qu’on déléguerait. En partie. On a choisi. Que d’investir serait notre nouveau pari. Un pari sur une qualité de vie. Un investissement. Qui vise des gens. Une économie. Un système de valeurs. Sans compromis. Pour ce que nous portons. Pour ce en quoi nous croyons. Car ça aussi. C’est de l’écologie. Nous vivons dans un écosystème. Où chacun apporte le meilleur de soi. En fait. C’est un idéal en soi. Et c’est ce vers quoi nous tendons. Maintenant. Pour le moment.
J’aime. J’aime pas.
J’aime ma vie. Celle qu’on a choisi. Celle qu’on construit. Jour après jour. Celle avec qui jamais on ne s’ennuie. Celle qui regorge de défis. Celle à travers laquelle je m’épanouie. J’aime m’y investir. Me redéfinir. J’aime tout ce qui la compose. Mais dans tout ça. Il y a des choses que j’aime. Et d’autres pas.
J’aime m’occuper de mon monde. Les dorloter. Les chouchouter. J’aime me faire aller la tête. Les doigts. À réaliser l’impossible. Parfois. Les vêtir. Les nourrir. Les regarder grandir. M’assurer de leur bonheur. De la préservation de leur candeur. Leur rendre la vie facile. Le quotidien docile. J’aime être avec eux. Pour eux.
J’aime pas. J’aime pas faire des produits ménagers. Alors j’ai décidé que ce serait élagué. Et j’assume. Je fais de la place. Pour le reste. Pour ce qui me rend vivante. Pour ce qui me donne l’énergie. D’affronter les difficultés. De parcourir les journées. Nous y voici donc. L’aventure est lancée.
Made in Québec.
Notre choix s’est posé. Pour commencer. Pour voir comment on va aimer. Comment ça va se placer. Si on va apprécier. Bref. Nous avons opté pour du local. Du familial. Des inspirants. Des motivants. Nous avons opté. Pour ce genre de personnes. Qui font de leur rêve une passion. De leur passion leur mission. Un peu comme nous le faisons. À notre façon.
Au cours des prochaines semaines, nous testerons des produits de Planette et de Kliin. En famille. Comme tout ce que l’on fait. Nous vous reviendrons avec nos impressions et résultats à la fin du mois.