Toujours à refaire.
T’as beau pas en être au premier. T’as beau avoir passé par là. Il n’y a pas 2 grossesses pareilles. Pas de répit. Pas le temps de t’asseoir sur tes lauriers. En te disant que tu sais ce qui s’en vient. Tu peux te servir des expériences passées. Comme élan. Ou comme point d’ancrage. Mais de là à simplement répéter. Il y a peu de chance que ça marche.
Kit de survie.
J’ai pas eu des grossesses très compliquées. J’ai vu pire. Disons-le comme ça. Mais entre mes deux premières et mes deux dernières, il y a eu un monde. J’ai découvert les nausées. Le nerf sciatique coincé. J’ai pris un peu plus de poids aussi. J’ai persévéré dans l’allaitement. J’ai été jusqu’au tandem. En étant pas assez préparée. Probablement. Et en oubliant de m’écouter. Surtout.
Last round.
Pour mon dernier round, j’ai pris les devants. Je me suis fait un kit de survie. J’ai rapatrié mes essentiels. Rien de bien compliqué. Juste le nécessaire. Pour me permettre le plus de confort possible. Avec le moins de chichi possible. Je vous laisse mon top 10. Dans un désordre qui est tout moi. Ne tenez donc pas compte de l’ordre de présentation.
1. Ma sage-femme.
Ne montez pas aux barricades. Si vous aimez votre médecin, j’ai rien contre. Ce que j’entends par ici, c’est que je me suis hâtée de m’inscrire. Pour avoir un suivi comme je le souhaitais. Pour avoir toutes les chances possibles d’être dans cette bulle de confort dont elle est génératrice. C’est primordial. Cette complicité avec son spécialiste de la santé. Dans un moment charnière comme la grossesse. Où tellement de données entre en ligne de compte. Et dans le cas notre famille. Où il y a plusieurs personnes impliquées. Ce qui n’est pas à négliger.
2. Du linge mou.
Je ne suis pas une adepte du magasinage. J’aime pas ça. Tout simplement. J’ai aucun intérêt dans tout ce qui touche le vêtement en général. Et encore moins en ce qui concerne un vêtement que j’aurai pas le temps d’user. Comme c’est la dernière fois j’ai choisi de miser sur le linge mou. Je n’aurai donc pas été la maman la plus coquette. Ni la plus tendance. Mais j’aurai été tellement confortable.
3. Mes suppléments alimentaires.
Ces indispensables sont venus avec la découverte des nausées. Et aussi un peu de l’allaitement en simultané. L’énergie que me demandait ma fille par ses boires fréquents. De jour comme de nuit. Jumelé à la difficulté que j’avais à manger. Et je ne parle même pas de repas équilibrés.
- De la chlorophylle. Pour prévenir l’anémie. Pour son pouvoir énergisant. Ses propriétés antioxydantes. Si vous voulez essayer, commencez doucement. Surtout en début de grossesse.
- Du magnésium. Pour m’assurer que le bébé reçoit une bonne quantité de nutriments. Parce que ça favorise le sommeil. Pour son action sur la création et la regénérescence des tissus.
- Une multivitamine prénatale. Mon choix s’est tourné vers la compagnie New Chapters. Elle est pas donnée. Ni remboursée par le régime publique. Mais elle me va bien. Ne me cause aucun inconfort. Convient aux végétariens. Je ne suis pas la posologie à la lettre. Je me fie à ce que j’ai mangé. Et à comment je me sens. Faut bien que ça serve à quelque chose l’instinct maternel.
- Et de la mélasse verte. Pour un boost de fer. Une fois de temps à autre.
4. Ma tisane de future maman.
Je me suis concoctée un mélange. En grande quantité. Et facile à refaire. Ça ne me prend que quelques secondes. Il se prend chaud. Ou froid.
Tisane de future maman
4 parts de feuilles de framboisier séchées
2 parts de feuilles d’ortie séchées
1 part d’avoine séchée
1 part de cataire séchée
J’utilise 5 ml de mélange par tasse d’eau chaude.
Infusez 10 à 15 min.
Mettez-y du miel si vous le souhaitez.
J’en prends tout au long de la grossesse. En augmentant graduellement la dose. Pour faire simple: un nombre de tasses équivalent au trimestre. Donc, 3e trimestre 3 tasses. Quand j’outrepasse la date fatidique j’en prends jusqu’à 1 litre par jour.
Sans s’aventurer dans un dédale d’herboriste, voici les raisons de la présence de chacune des plantes. Si vous avez une grossesse à risque, informez-vous!
- Le framboisier. Le grand classique de la grossesse. Et qui gagnerait à être mieux connu. Et plus utilisé. C’est un régulateur hormonal. Riche en vitamines A, B complexe, C et D. Tonifiant utérin efficace. Il ne déclenchera pas l’accouchement. Ne vous promettra pas un accouchement rapide. Ou facile. Ou sans douleur. Peut être utile dans la gestion des nausées.
- L’ortie. Pour sa teneur élevée en fer. Et son aspect nourrissant. Elle a aussi dès propriété de tonifiant utérin. Combiner avec le framboisier elle facilite l’élimination. Au revoir constipation encombrante.
- L’avoine. Pour fortifier le système nerveux. Alcaliniser le corps. Et déminéraliser.
- La cataire. Parce que j’ai une amie nommée insomnie. Et qu’elle est plus présente quand je suis enceinte. C’est donc une aide à dormir. Ou à dormir plus paisiblement. De plus elle aide à libérer le foie en temps de maladie. Quand tout le reste n’a pas réussi à protéger des envahisseurs. Son côté calmant m’a également soulagé d’un retour d’extra cystoles. Merci!
5. Mon régime d’hygiène dentaire.
J’ai les gencives fragiles. Enceinte c’est pire. J’ai pas le choix. Il faut que j’y mette de la constance. Et du temps. Je poursuis donc ma routine. En omettant l’extrait de pépins de pamplemousse. En mettant de l’huile essentielle de tea tree dans le dentifrice. Et en évitant tout relâchement. Tant que faire ce peut. On n’est pas des machines.
6. Des fermentations.
En début de grossesse. Avec les nausées. C’est à peu près tout ce qui m’est agréable de manger. De plus, ils sont une riche source de probiotiques. Sont bénéfiques pour soutenir mon système immunitaire. Qui est fragilisé par mon état. Et sollicité par le fait qu’on a de petits enfants qui attrapent petits microbes par-ci. Petits virus par-là. Pour les curieux qui voudraient s’initier. Un petit livre superbe. Mes chouchous:
- Yogourt
- Kéfir
- Kombucha
- Switchel
- Kimchi, kimchou. C’est selon.
- Choucroute
- Miso
Et quelques semaines avant le test de strepB, je fais une cure plus soutenue. Avec un supplément.
7. Des sels d’Epsom.
Une fois par semaine. Parfois deux. J’en verse une grosse poignée un bain chaud. Probablement que les grossesses d’hiver y sont pour quelque chose. C’est génial pour les courbatures. Je dois vieillir. Mais également pour favoriser un sommeil réparateur. Si vous souffrez de crampes. Tentez le coup. Et remercier le merveilleux magnésium!
8. Aromathérapie.
J’ai un odorat très fin. Enceinte c’est presque dérangeant. Je dois faire un effort pour éviter les odeurs fortes. Ou synthétiques. Ou juste dérangeantes. J’ai de la misère moi avec les fragrances de coton frais. Ou de pluies printanières. Alors tout y passe. Du savon à vaisselle au nettoyant à planchers. En passant par les odeurs de frigo. Ou tout se mélange. Pas toujours harmonieusement.
D’un autre côté, j’en profite. Je diffuse des huiles essentielles. Un peu. Partout. En m’informant. Évidemment. En m’assurant de leur qualité. Laine feutrée. Billes d’argile. Diffuseur. Spray. Produits d’entretien ménagers. Ou carrément une goutte sur mes vêtements. Quand la sortie le demande.
9. Le ballon.
Parce que vient un temps ou je cherche mon confort. Désespérément. Et que le ballon me l’offre. Je m’en sers comme fauteuil. Il m’aide à étirer les muscles de mes hanches. À soulager la tension dans mon dos. Et certains disent qu’il permet au bébé en postérieur de se retourner. Bon…ce serait probablment trop demander. Après trois naissance en postérieur. Mais je rêve. Ça fait de mal à personne. Hein!?
10. Mon écharpe de support.
Depuis le début de cette 4e grossesse, je me sens lourde. Comme si mon corps avait décidé qu’il avait assez donné. C’est pas si terrible au début. Plus inconfortable qu’autre chose. Mais quand la fin se pointe le bout du nez. Ouf! C’est pas tous les jours facile. Selon les tâches quotidiennes. Les enfants qui veulent aussi être portés. Ou tout autre éléments qui rend le quotidien unique. Et imprévisible.
Encore une fois, je n’ai pas fait de folles dépenses. Seulement une longue écharpe que je noue. Sur et sous le bedon. Question de lui démontrer un peu d’empathie. Et de le remercier. De son dévouement. Présent et passé.