AccueilApprendre(J47) Esquisser son chemin d'école-maison (1)

(J47) Esquisser son chemin d’école-maison (1)

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Janvier.

Nous y voici déjà. La planification commence à se préparer. Pour la prochaine année. C’est tôt. Mais jamais trop. Mon expérience me rappelle que le plus tôt, le mieux. Et avec un bébé tout neuf qui s’annonce pour le printemps. Et un autre gros projet que l’on souhaite voir se concrétiser pour l’été. Pas de chance à prendre. C’est le temps des notes. De la recherche. Du creusage de coco.

Constat.

Commençons par le commencement. L’année n’est pas terminée. Loin de là. Mais les premiers élans donne une idée. Une idée de qui est notre enfant. De comment il apprend. De son rythme. De sa cadence. De ses besoins. De ses défis particuliers. De ce qui l’a animé. De ce qui l’a ennuyé. Bref, le portrait est déjà esquissé.

Le plan de scolarisation.

Dans notre projet d’école-maison, le plan de scolarisation est important. Très important. C’est un outil de communication. Avec le système scolaire. Et dans la famille. Car oui, chez nous c’est avant tout une histoire de famille. On le construit bien avant le début de notre parcours. Et on l’annote durant. Sans jamais rien effacer. C’est notre itinéraire. Il ne nous guide pas. Mais il nous permet d’évaluer comment les idées se conjuguent à la réalité. Sans se brimer. Sans se rusher.

Par étape.

Le plan de scolarisation est un travail imposant. De longue haleine. Sa construction exige de la recherche. De la réflexion. Des remises en questions. Des heures de lectures. Innombrables heures. Des calculs. Et des questionnements. Encore. Et ce même après 12 ans de métier. 

Des chiffres.

Il ne se définit pas par un nombre de pages. Pas nécessairement, en fait. Car, dans le fond, si je veux qu’il me serve, il faut qu’il soit assez complet. Et détaillé. Et clair. Chez nous, ca varie entre 30 et 75 pages. Selon le niveau. Selon l’enfant. Mais encore là. Ça c’est pour chez nous.

Sa qualité ne dépend pas non plus d’un nombre d’heures. Mais faire des recherches demande du temps. Et implique des questionnements. Des remises en question. De l’investissement personnel. Qui à leur tour vous renverrons à vos recherches. C’est un cercle vicieux. Un cycle sans fin. Auquel vous ne pourrez échapper. Car on le fait pour nos enfants avant tout. Et ce qui est bon pour les miens ne l’est pas nécessairement pour les vôtres. Essais et erreurs bienvenus. Mais ne vous inquiétez pas. C’est enrichissant. Et valorisant. Ici, j’y mets entre 50 et 100h. Selon le niveau. Selon l’enfant.

Et des lettres.

Un plan doit être éloquent. Tout d’abord pour vous. Puis, selon votre situation, pour ceux à qui vous le confierez. Les paroles s’envolent. Les écrits restent. Alors qu’il vous securisera dans votre aventure, il confortera les ressources externes sur  votre parcours. Votre vision. Votre détermination. Il doit refléter votre personnalité. Et celle de votre famille. Il sera votre représentant. Quand vous serez absents. Qu’on parlera de vous. Qu’on questionnera votre cheminement. Inévitablement. Mettez-y du cœur. Vous éviterez bien des soucis!

Son contenu.

Encore là, bien difficile de définir de façon rigide le contenu d’un plan de scolarisation. Essayez de penser à ce qui vous sauvera du temps au courant de l’année. Essayez d’imaginer ce qui pourrait vous sauver des tracas. Essayez de vous mettre à la place de ceux qui le consulteront. De quoi avez-vous besoin pour être en confiance dans votre rôle?  Pour vous donner une idée, voici la table des matières de mon plan. Ce n’est pas LE plan à suivre. Ce n’est pas non plus le meilleur. Ni l’infaillible. De toutes façons, ils n’existent pas ceux-là.

– une page de présentation

– une table des matières 

– les extraits de lois reliés à l’école-maison

– un court résumé descriptif du type de pédagogie employée  

– notre calendrier scolaire

– notre horaire hebdomadaire

– les descriptifs de chacune des matières incluant les ressources principales utilisées, 

   les objectifs d’apprentissage généraux et le contenu détaillé.

– un aperçu des activités connexes ayant un impact positifs sur le développement de l’enfant

   telles que sorties prévues, cours, interêt significatif de l’enfant pour un domaine en particulier, voyage

   Bref, tout ce qui permettrait à une personne de mieux connaître votre enfant.
Avant de se lancer.

Voici donc MA vision d’un plan de scolarisation. La formule qui me convient. Qui m’accompagne depuis belle lurette. Celle que j’ai apprivoisée aussi. Car il faut se le confier. C’est important de se donner du temps. Et des chances. D’apprendre à se connaître dans ce nouveau volet de la vie. Qu’on a choisi. Avec courage. Mais surtout beaucoup d’amour.

Alors, assurez-vous d’avoir papier et crayons en main. Préparez-vous un bon breuvage réconfortant. Et pourquoi pas une pointe de gâteau. Et lancez-vous avec nous. Si le cœur vous en dit. On commence lundi.

Prêts pour le plan de scolarisation 2017-2018

À suivre…

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