École-maison
Dans cette quête du rythme et de l’holistique s’est greffé, assez tôt, l’aventure de l’école-maison. Une école qui n’en est pas une est devenue membre à part entière de notre famille.
Une aventure qui a une météo toute particulière. Un micro climat dans un océan de normalité baillonnée qui dérange. Qui questionne et se repositionne. Un voyage fildefériste où chaque pas se veut déterminant.
Dit comme ça, j’avoue que ça peut sembler vertigineux. Et ça l’est. Mais pas un vertige de terreur. Plus un vertige de la conscience de l’instabilité. La vraie. Celle de qui naît la l’émerveillement et la créativité.
Entreprendre un voyage d’école-maison (nommé de cette façon pour éviter des détours qui n’en finissent plus de serpenter) c’est accepter de se faire surprendre dans le détour. De devoir entreprendre des routes qu’on n’avait pas planifié. C’est être éblouis et découragées. C’est de la fatigue accumulée qui se fait épousseter aussi vite qu’elle est arrivée. Parce que même si c’est difficile et exigeant. Même si c’est parfois décourageant et envahissant. Il n’y a rien comme être aux premières loges des apprentissages que font nos enfants!