AccueilVie de familleT'es une maman

T’es une maman

-

Le commencement.

Commençons par le commencement. Depuis que tu as emprunté le chemin de la maternité. T’es une maman. Entièrement. Tout le temps. Du matin au soir. Puis du soir au matin. T’es une maman. Dans le quotidien. Même s’il paraît anodin. Dans les grands jours. Où la vie se pare de ses plus beaux atours. T’es une maman. Quand tu quittes la maison. Peu importe la raison. Avec le coeur gros. Ou ressentant un soulagement sans mot. Et tu seras une maman. Même quand tes petits seront devenus grands. Même quand ils te sembleront plus distants.

On n’y peut rien. Peu importe la vie que l’on choisit. Peu importe la vie qui nous a choisi. Peu importe comment on s’est embarquée dans le défi. Plus souvent qu’autrement. Le plus grand de notre vie. On n’y peut rien. Une fois que c’est parti. C’est pour la vie. Pour le meilleur. Et pour le pire. On va se le dire. L’aventure sera houleuse. Mais tellement merveilleuse.

Unifier.

La maternité. Je crois qu’il est temps de la repenser. Seulement si vous le sentez. Évidemment. Si vous vous êtes trouvée. Continuez. C’est ça l’important. Mais pour moi, le temps est venu de la repenser. De la reconsidérer. D’arrêter de tenter de tout coordonner. Parce que ça implique de catégoriser. De subdiviser. L’indivisable. L’indissociable.

J’ai réalisé. Que mon désir de tout mener. M’avait fatiguée. Parce que je m’étais morcelée. Je m’étais égarée. Parce que je suis forte. Quand je suis entière. Parce que je suis solide. Quand toutes mes facettes sont solidaires. Que je suis fière. Quand je suis une mère.

S’introspecter.

Je me questionne. Sur la société. Sur les propos véhiculés. Sur la conciliation travail-famille proposée. Où l’on s’attend à ce que la mère reste à la maison. Avec ses enfants. Pour laisser sortir la professionnelle. Le temps d’offrir sa contribution de travail personnelle. Je me questionne sur notre rapport à l’amour. À l’amitié. Où l’on devrait se consacrer. Bien d’accord. Mais en dissociant la mère de ses enfants. Encore. Et selon moi à tort.

Je suis une femme. Je suis une mère. Une vit à travers l’autre. Et vice-versa. Elles s’enrichissent l’une et l’autre. C’est comme ça. Je grandis chaque jour. En tentant de les faire cohabiter. Dans le respect de ma réalité. En focussant sur leur complémentarité. Hier, n’est pas aujourd’hui. Le temps file. Il fuit. Mais c’est possible de se réapproprier notre vie. Même à travers le chemin de la maternité. Je vous le garantis.

Se posséder

Se posséder. Sans égoïsme. Justement. Dans une volonté d’altruisme. De saisir son essence. Afin de l’offrir dans sa présence. Se posséder. S’unifier afin que chaque moment devienne une opportunité. D’accueillir les difficultés. Comme une chance ultime de se réinventer. De se recomposer. En un ensemble. Qui nous ressemble. Se donner la possibilité. De laisser aller. Et de s’approprier. Sans se juger. Sans se dévaloriser. Sans avoir à se justifier.

Se considérer.

Se considérer. Comme une priorité. De la façon dont nous voulons l’envisager. Sans se comparer. Sans s’évaluer. Se considérer comme une entité. Dans un tout en constante mobilité. Parcourir la vie. Avec fluidité. Comme la nature. Qui survit aux cycles des saisons. Avec confiance. Et adaptation.

Accueillir la lumière. À bras ouverts. Honorer la noirceur. Comme une nécessité menant à l’équilibre. Au bonheur. Sans se demander si c’est mérité. S’ouvrir au sacré. Dans sa définition la plus simplifiée.

Sacré: qui est digne d’une respect absolu.

Et le plus important. Ce qu’il faut s’assurer de ne jamais oublier. C’est que tout est sacré. Dans la définition que je vous ai proposé. Tout mérite d’être respecté. Même le chaos qui nous gênait. Peut devenir un élan vers un avenir dont on rêvait.

Se materner.

La maternité. Dans ce qu’elle nous offre de beauté. Tire son aura de la confiance. Et de la résilience. De cette croyance. En laquelle nos enfants. Nous ont choisi comme parents. Qu’ils ont accepté. De faire un marché. D’eux vers nous. D’une façon qui ne peut s’expliquer. Qu’ils ont accepté notre présence. Pour parcourir un voyage. Où rien n’est planifié d’avance.

Sacrée maternité.

Le chemin de la maternité. Une route à explorer. Pour quiconque s’en sent interpellé. Un paysage qui vaut la peine que l’on s’arrête. Pour le contempler. Pour le fixer. Dans ce qui. Tôt ou tard. Ne seront que des souvenirs d’un temps passé. Mais qui, je l’espère, nous aurons pris le temps de savourer.

Le chemin de la maternité. Un chemin qui se veut peut-être plus inclusif qu’on ne le pense. Un chemin dont les destinations ne sont pas la principale raisons. Un chemin qui permet d’imaginer. D’inventer. Le présent à notre façon. Selon le parcours que nous définirons. Selon les moyens que nous nous donnerons.

Le chemin de la maternité. Une sacrée épopée. Qui ne se veut rien de plus. Que la continuité. De ce qui a été. De la direction que l’on a acceptée d’emprunter. Un beau jour. Où on se l’est vu proposée. Qui ne se veut rien de plus. Qu’une invitation à passer à l’action. À grandir à travers sa propre extension.

crédit photo: Tammy Lacasse photography 2018
Article précédent
Article suivant

Laisser un message

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
Entre ton nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.